Histoires drôles des Chemla.

 


Un vieux Juif meurt et rencontre Dieu en arrivant au paradis. Il fait le bilan de sa vie:
– La pire chose qui me soit arrivée, c’est quand mon fils s’est converti au catholicisme…, dit-il.
– Moi aussi, lui répond Dieu.
– Et qu’est-ce que vous avez fait ? demande le Juif.
– Un nouveau testament…


Pendant la deuxième guerre mondiale, aux États-Unis, une dame de la haute société avait décidé de soutenir l’effort de guerre en invitant quelques valeureux p’tits G.I. qui allaient bientôt partir au casse-pipe à manger chez elle.
Elle appelle la base militaire toute proche et demande à parler au Major. Elle lui dit:
« Major, pourriez-vous me trouver trois jeunes militaires qui seraient susceptibles de dîner ce dimanche soir à ma table. Mais de grâce, faites qu’aucun d’eux ne soit juif. »
« C’est bien compris, Madame, » répond le Major.
Et nous voilà le dimanche soir. Sur le seuil de la porte de la dame se tiennent trois jeunes militaires en tenue impeccable, tous les trois sont NOIRS.
« Bonsoir m’dame. Nous sommes ici sur votre invitation »
La dame est abasourdie. Elle en bafouille: « Mais, mais…. le Major a dû faire une erreur ! »
« Oh, non M’dame, le Major Cohen ne fait jamais d’erreur » répondent en chœur les G.I.


Dans une école de Jérusalem, l’instituteur fait l’appel le premier jour de la rentrée:
– Ben Soussan !
– Présent, m’sieur.
– Levy !
– Présent, m’sieur
– Salomon !
– Présent, m’sieur
– Dupont!
– Présent, m’sieur
L’instituteur hoche la tête et murmure pour lui-même:
– Décidément… Ces Dupont, il y en a partout!!!


Le premier président des États-Unis de confession juive vient d’être élu.
Il appelle sa mère au téléphone:
– Maman, maman, j’ai gagné les élections, ça y est je suis président des USA. il faut que tu viennes à la cérémonie d’investiture ! – Oh, je ne sais pas, mon fils. Qu’est-ce que je vais me mettre?
– Ne t’inquiète pas maman, je vais faire passer chez toi un tailleur pour dames.
– Mais tu sais bien que je ne mange que casher…
– Maman voyons… je vais être Président: Tu penses bien qu’il y aura des aliments casher au buffet!
– Mais comment je vais y aller?
– Je t’enverrai chercher avec une limousine. Tu auras un chauffeur pour toi toute seule.
– Bon d’accord, d’accord. Si ça peut te faire plaisir, mon fils…
Le grand jour arrive enfin, et la maman du président est assise quelque part entre la Cour Suprême de Justice et les futurs membres du cabinet.
C’est alors que la maman se tourne vers son voisin immédiat et lui dit:
– Vous voyez ce garçon là-bas, en train de jurer sur la Bible… Et bien son grand frère est un psychanalyste.


Savez-vous pourquoi le grand rabbin de France est séfarade?
Parce que l’archevêque de Paris est ashkénaze.


Le pape meurt, il monte au Paradis, un ange s’approche de lui
– oui bonjour monsieur, quel est votre nom ?
Scandalisé le pape répond :
– Monsieur ? mais je suis le pape !
l’ange déconcerté
– Le qui ?
– le pape, voyons, le représentant de Dieu sur terre…
L’ange
-Permettez moi je reviens de suite
Mort de rire il va voir Jésus et lui dit
– Eh Jésus, tu te rappelles du Club qu’on a créé il y a 2000 ans , eh bien il existe encore…


Rabbi Schlomo va chercher Rabbi Schlomik qui arrive de Pologne à l’aéroport de New-York
En ouvrant la porte du taxi rabbi Schlomo dit à rabbi Schlomik :
– après-vous.
– Je n’en ferai rien. Comparé à vous rabbi, je suis rien du tout.
– oh rabbi, si vous êtes rien du tout alors moi je suis rien de rien de rien du tout.
– Si vous êtes rien de rien de rien du tout alors moi rabbi je suis…
A ce moment là le chauffeur de taxi se retourne vers eux et dit :
– Messieurs les Rabbins, si vous êtes rien de rien de rien du tout alors moi je suis rien…
Les rabbins, en choeu r : Mais pour qui il se prend ,celui-là ?


Le Chabbat des Chabbat, c’est Kippour. C’est le jour le plus grave de l’année juive. Eh bien, c’est par un jour de Kippour que le jeune rabbin Sanders, passionné de golf, ne résista pas à l’envie brûlante d’aller faire quelques trous. Il profita d’une pause pendant les prières, rentra chez lui, prit en vitesse son sac et se rendit à un club assez loin de chez lui pour que personne ne le reconnaisse. Est-ce un miracle ? Il n’y a strictement personne sur le terrain. Il a bien quelques remords mais, c’est plus fort que lui, et puis, maintenant qu’il est là, ce n’est plus le moment de reculer, n’est-ce pas ?
Là-haut, dans le ciel, on s’agite. Satan attire l’attention du Seigneur :
– Regarde, Seigneur, comment cet effronté transgresse le jour le plus saint de l’année, le jour qui T’est entièrement consacré
– Attends, répond sévèrement Dieu, tu vas voir comment il sera puni.
Satan se régale à l’avance.
Pendant ce temps, Sanders place sa première balle. Miracle
Du premier coup, elle tombe dans le trou ! Seconde balle : même exploit. Tout le parcours se fait ainsi : c’est un magistral sans faute !
Sanders rayonne : c’est le plus beau parcours de toute sa vie, dommage que personne ne soit là pour l’admirer. Satan s’insurge :
– Comment, Tout-Puissant, c’est là sa punition ?
– Mais oui ! Devant qui crois-tu qu’il pourra se vanter de son exploit ?


M. Worms, d’Europe de l’Est, se présente à la synagogue de Bar-sur-Marne pour le poste de chamach. Le conseil d’administration est tout à fait favorable, mais au moment de signer le contrat, on s’aperçoit avec consternation que ce monsieur ne sait pas écrire. Ils ne peuvent pas embaucher un illettré.

Worms commence alors à faire de la vente à domicile. Ça marche bien. Il achète ensuite une voiture. Ça marche encore mieux. Il ouvre un magasin, puis deux. Il veut en ouvrir d’autres, mais pour cela il doit demander un prêt à sa banque.
Le directeur de la banque ne demande pas mieux que de prêter à un client si solvable. Il donne les documents à parapher à Worms.
Celui-ci signe d’une croix. Le directeur n’en croit pas ses yeux :
– Vous ne savez pas écrire ?
– Comme vous voyez.
– Et malgré cela, vous avez réussi à monter une si belle affaire ! Vous vous rendez compte de que vous seriez devenu si vous saviez écrire !
Si j’avais su écrire ? je serais le chamach de la synagogue de Bar-sur-Marne


Un touriste américain visite Beer-Cheva un jour de grande chaleur. Il est prêt à succomber, lorsqu’il arrive devant une charmante petite maison à la porte de laquelle est assis un homme âgé, pionnier bien conservé.
– Hello, pourriez-vous avoir la gentillesse de me donner à boire
– Bien sûr, entrez, je vous en prie
L’Américain entre, se désaltère, puis examine les lieux d’un œil bienveillant
– C’est mignon, chez vous. Et vous avez combien de terrain ?
– Oh, environ un quart d’hectare devant la maison et un, hectare derrière.
– Moi, je suis du Texas, vous connaissez ? Quand je prend ma voiture le matin pour faire le tour de mes terres, je n’ai pas terminé le soir même.
Alors le pionnier, malicieux:
Oui, moi aussi, j’ai déjà eu une voiture comme celle-là !


Un contrôleur du ministère de l’Agriculture mène son enquête dans un kibboutz.
– Qu’avez-vous donné à manger aux poules, ces derniers mois ?
– Du blé.
– Comment, du blé ? Mais c’est interdit par le ministère, vous avez une amende !
L’année d’après, l’inspecteur revient dans le même kibboutz
– Qu’avez-vous donne à manger aux poules, cette année ?
– De l’orge.
– Comment, de l’orge ! Mais c’est tout a fait interdit par le ministère ! Vous aurez une amende!
– Chaque année, l’inspecteur passe et le responsable des poules a toujours tort qu’il donne a ses poules du mais, de l’épautre du millet, du seigle ou autre chose.
A la fin, le kibboutznik en a assez et décide de se débarrasser de cet inspecteur.
– Qu’avez-vous donné à manger à vos poules, cette année ?
– Vous savez, cette année, je leur ai donné de l’argent et je leur ai dit de se débrouiller toutes seules


Joseph, quatre-vingts ans, a été renversé par une voiture et repose sur le trottoir, assez mal en point. Un Policier arrive sur les lieux et, en voyant la victime, appelle immédiatement une ambulance et un prêtre.
Le curé arrive le premier et constate que le vieil homme est dans un état grave. Sa dernière heure est arrivée. Alors il lui pose les questions d’usage :
– Croyez-vous en la Sainte Trinité, le Père, le Fils et le Saint Esprit ?
Joseph trouve la force de lever la tête, ouvre les yeux et demande à tous les gens qui le regardent :
– Je suis allonge ici en train de mourir et lui il joue aux devinettes !


Goldstein veut absolument être admis dans un club très select et très antisémite. Il va même jusqu’à changer son nom. Fin prêt, il présente sa candidature.
– Bonjour, je voudrais faire une demande d’admission dans votre grande institution.
– Certainement, monsieur, répond l’employé en s’emparant d’un formulaire. Puis-je vous demander votre nom ?
– Philippe de la Closerie.
– Très bien, monsieur de la Closerie, et puis-je vous demander quelle est votre profession ?
– J’ai une affaire d’import-export.
– Excellent, monsieur, et puis-je vous demander votre adresse ?
– 110, rue Saint-Dominique, à Paris 7ème.
– Très bien, monsieur. Excusez-moi, mais je suis obligé pour le règlement de vous poser une dernière question, j’espère vous ne le prendrez pas mal : quelle est votre religion ?
– Ma religion ? Oh, je suis goy…


Comment reconnaît-on un fils de mère juive?
Quand il se lève pour faire pipi en pleine nuit, il retrouve son lit fait en revenant..


Un homme se présente à un cabinet de psychanaliste: il se plaint de ne plus pouvoir dormir la nuit. Le psy lui demande:
– Qu’est-ce qui vous gène exactement ?
– Eh bien, dès que je suis couché je sens qu’il y a un homme sous mon lit.
– Mais, vous l’avez vu, cet homme ?
– Non, justement: avant de me coucher, je vérifie toujours mais il n’y a rien. Mais dès que je m’allonge je sens qu’il arrive.
– Ne vous inquiétez pas: une hallucination légère ça se traite en quelques scéances d’analyse.
Quelques semaines passent sans que le ‘malade’ ne revienne chez le psy, qui finit par croiser son ancien client dans la rue:
– Vous n’êtes pas revenu me voir, est-ce que ça va mieux ?
– Oh oui, je dors comme un bébé.
– L’homme sous votre lit a disparu ?
– Complètement, oui.
– Comment avez-vous fait pour le faire disparaitre ?
– Eh bien, dit l’homme géné, quand j’ai appris le prix de vos services, j’ai été demander conseil au rabbin.
– Et alors ?
– Alors il m’a dit de couper les pieds du lit.


Un pasteur protestant entre chez un coiffeur italien et se fait couper les cheveux. Au moment de payer, le coiffeur lui dit:
– Je suis catholique, mais les pasteurs ont tout mon respect, c’est pourquoi je refuse de vous faire payer.
Le pasteur remercie et le lendemain il repasse par la boutique du coiffeur pour lui offrir un beau missel.
Quelques jours plus tard c’est un curé qui vient pour une coupe. Après avoir officié, le coiffeur lui dit:
– Je suis catholique pratiquant et pour moi les curés sont sacrés: je m’en voudrais de vous faire payer.
Le curé s’en va et le lendemain il apporte un superbe crucifix au coiffeur en remerciement.
Quelques jours plus tard un rabin entre dans la même boutique et le coiffeur lui affirme, après avoir fait son oeuvre et refusé son argent:
– Je ne suis pas juif mais catholique, et j’ai beaucoup d’estime pour tous les religieux: je vous fait cadeau de cette coupe.
Le rabin remercie le coiffeur et revient le lendemain avec un autre rabin.


Salomon meurt de sa belle mort. Il monte au ciel et frappe à la porte du Paradis. C’est Moïse qui ouvre et lui demande ce qu’il veut.
– Bin, entrer au Paradis ! Dit Salomon
– Il n’est pas si facile d’entrer au Paradis. Quelles sont les bonnes actions que tu as faites dans ta vie ?
– A Paques, j’ai donné deux sous à un pauvre.
Moïse vérifie, et en effet ce jour là Salomon a bien donné deux sous à un pauvre.
– Ca ne suffit pas pour entrer au Paradis. Qu’as-tu fait d’autre ?
– Un jour au marché j’ai donné deux sous à un pauvre.
– C’est vrai mais c’est insuffisant, dit Moïse après avoir vérifié. Quoi d’autre ?
– Eh bien, à Pourim aussi j’ai donné deux sous à un pauvre, je crois.
– Moïse commence à vérifier dans son grand livre, mais une voix tombe du ciel et l’on entend:
– MOÏSE, REND-LUI SES SIX SOUS ET ENVOIE LE AU DIABLE.


Un prêtre, un pasteur et un rabbin débattent de cette importante question de bio-éthique: à quel moment peut -on considérer que la vie commence ?
– La vie commence dès la conception, répond le prêtre
– La vie commence quand le foetus est viable répond le pasteur
– La vie commence quand l’enfant est parti de chez ses parents, (si possible avec ses diplômes) répond le rabbin.


David Strudelberg ( toute ressemblance ou similitude etc…) rentre précipitamment chez lui, dans sa grande maison de Neuilly. Il fonce vers ses toiles de maitres et efface les signatures. A la place de Renoir, il écrit Hanna Strudelberg. A la place de Modigliani, il écrit Hanna Strudelberg etc…
Son fils qui le regarde stupéfait lui demande:
– Mais papa, tu es fou. Qu’est ce que tu fais ?
– Je suis pas fou, j’ai un contrôle fiscal surprise, je mets tout au nom de ta grand-mère.


Un juif, un catholique et un musulman discutent de qui parmi eux est le plus fervent croyant.

Le musulman leur dit:
– Un jour que j’étais sur mon chameau en plein Sahara, une énorme tempête de sable s’est levée. J’ai vraiment pensé que mon heure était venue. Pourtant, alors que j’étais par terre collé à mon chameau et recouvert de plus en plus par le sable, je n’ai jamais perdu ma foi en Allah le tout puissant. J’ai prié, prié, encore prié, et soudain, dans un rayon de 100 mètres autour de moi, la tempête de sable s’est arrêtée . Depuis ce jour, je suis tout dévoué à Allah et je suis capable de réciter le Coran de mémoire!

Le Catho reprend la main et dit:
– Moi, un jour où je pêchais dans un petit canot, je me suis retrouvé à plusieurs miles des côtes sans m’en rendre compte, et une tempête s’est levée venant de nulle part! Comme toi, j’ai cru que ma dernière heure était venue, mais je n’ai pas perdu la foi et j’ai prié, prié, prié encore le Seigneur… Et soudain, dans un rayon de 100 m autour de moi, la tempête s’est calmée, la mer est redevenue plate, et j’ai pu attendre tranquillement et ensuite j’ai retrouvé le port sans encombre. Depuis ce moment, je vais à l’église deux fois par semaine, je fais le catéchisme et je recueille le denier du culte pour la paroisse!

Le juif prend la parole à son tour et dit :
– Moi, un jour que j’étais en ville, par une belle après-midi ensoleillée, un sac de sport est apparu devant moi, sur le trottoir, venu de nulle part. J’ai regardé dans le sac, et je me suis rendu compte tout de suite qu’il était plein de billets de banque. J’ai vraiment cru que mon heure était venue parce qu’on était shabbat et qu’il nous est interdit de toucher à de l’argent le jour du Shabbat… Mais je n’ai pas perdu la foi en l’Éternel ! J’ai prié, prié, encore prié, et soudain, dans un rayon de 10 mètres tout autour de moi, on est devenu Mardi!


Mme Zetlaoui est invitée à dîner chez son fils, David, étudiant. David partage son logement avec une autre étudiante, Sarah. Comme c’est la première fois qu’elle est invitée et qu’elle ne voit pas son fils très souvent (après tous les sacrifices qu’elle a fait pour lui !), Mme Zetlaoui essaie de ne pas se montrer indiscrète, mais, pendant toute la soirée, elle observe David et Sarah, espérant déceler entre eux un signe d’affection. Enfin elle voudrait savoir…. La question lui brûle les lèvres ! Mais finalement, après avoir passé une bonne soirée, elle rentre chez elle perplexe et sans avoir rien demandé…. Quelques minutes après son départ, Sarah débarrasse la table et s’aperçoit que manque la louche en argent offerte par sa grand-mère ! Elle cherche avec beaucoup de soin, puis, gênée, en fait part à David. David n’ose appeler sa mère, alors il lui adresse un courrier embarrassé : « Ma chère maman, Je ne dis pas que tu a pris la louche en argent de Sarah, je ne peux pas dire non plus que tu ne l’as pas prise ; mais le fait est que quand tu es arrivée il y avait cette louche et elle n’était plus là après ton départ ». Quelques jours passent puis il reçoit la réponse de sa Maman : « Mon cher petit David, Je ne dis pas que tu couches avec Sarah. Je ne dis pas non plus que tu ne couches pas avec Sarah. Mais si Sarah, elle dormait dans son lit, elle l’aurait trouvée sa louche en argent !  »


Un oncle vient voir son neveu ; il veut vérifier si l’enfant sait compter :
– Dans la poche gauche de ton pantalon, tu as 13 francs 25 ; dans la droite, tu as 3 francs 25. Combien d’argent as-tu en tout ?
– J’ai rien, c’est pas possible, ça ne doit pas être mon pantalon !
Bon, je te pose une autre question :
– Je te donne 14 francs, tu partages avec ton petit frère, combien tu lui donnes ?
– Je lui donne 4 francs.
– Tu ne sais pas compter ?
– Moi, oui, mais heureusement mon petit frère lui ne sait pas !


Un touriste est venu passer une semaine à Jérusalem. Il a emménagé dans un hôtel situé à quelques mètres du mur des lamentations. Chaque matin, en sortant de l’hôtel, il croise un vieil homme qui s’en va prier devant le mur des lamentations. Et le soir, lorsqu’il regagne l’hôtel, il rencontre à nouveau systématiquement le même personnage qui rentre enfin chez lui. Au bout de cinq jours, le touriste finit par engager la conversation avec le vieil homme : – Je vous ai vu venir chaque jour pour prier ici. Depuis combien de temps passez-vous ainsi toutes vos journées ? – Ca fait 30 ans, répond aimablement le vieil homme. Le matin, je prie pour la paix dans le monde et la fraternité entre les hommes. L’après-midi, je prie pour trouver une solution au problème de la famine dans le monde, et pour vaincre toutes les maladies de la planète. – Et vous êtes exaucé ? demande le touriste. – Non, j’ai l’impression de parler à un mur.


Un soir à Bruxelles, place Debroukère, un affrontement entre flamands et wallons dégénère en véritable bataille rangée.
Des cars de police arrivent, le bourmestre sort furieux et crie dans un portevoix :
– A présent ça suffit : séparez-vous ! Les flamands à ma droite, les wallons à ma gauche, et je ne veux plus en voir un seul qui bouge !
A ce moment-là on voit le rabbin sortir de la schule, suivi de ses ouailles, et il demande :
– Et nous, Monsieur le bougmestre, nous, les vrais belges, on se met où ?